En pleine ascension !
Pour ce « retour » sur la Côte d'Azur, un retour inopiné soit-dit en passant, nous avons optés pour l'une de nos tables Niçoises préférées histoire de voir de quelle manière, depuis cinq à six mois, son chef, Ludovic Goux, aurait « évolué ». Si la déco « rustique » n'a pas encore changée (ce qui ne saurait tarder, nous dira-t-on !), force sera de constater que la carte, quant à elle, s'est métamorphosée avec des créations telles la poêlée de cèpes, roquettes et parmesan Reggiano « simplement » et généreusement conçue dont le fumet ne saurait tromper les épicuriens que nous sommes. Le risotto « Carnaroni di Lucedio » crémeux aux saveurs des bois, comprenez aux cèpes (même fournisseur que le Louis XV à Monaco) et giroles, révèlera un riz délicatement concocté et des champignons d'une fraîcheur (rarement) égalée.
Le fin velouté de potirons « muscade » aux châtaignes fera des merveilles gustatives, et, en cette fin d'automne, ravivera des souvenirs bien « enfouis », durant l'été, de feuilles jaunissantes, et de ballades en forêt ! La grosse côte de veau aux giroles et gros cèpes, linguines au beurre demi-sel, l'une des meilleures que nous ayons eu à déguster, cuisson idoine, et onctuosité en bouche révélatrice d'un choix de produit exceptionnel, n'aura pas à chercher ses marques ! L'éventail de magret de canard fermier du Sud-Ouest, pommes de terre en cocottes, gros cèpes frais entiers poêlés en mi-cuit, développera une irrésistible attraction sur des papilles déjà bien sensibilisées. Même côté douceurs, Ludovic aura su « innover » avec un soufflé chaud à la liqueur verte Lérina de l'Abbaye de Lérins « explosif » côté saveurs, et d'une superbe onctuosité.
Son baba savarin demeurera égal à lui-même, est-ce à dire séducteur, si ce n'est ravageur avec son sirop vanillé, sa crème chantilly maison, et son verre de vieux rhum. La poire « Louise Bonne » pochée au miel beurré demi-sel, feuilletés glacés au miel des Garrigues, n'aura pas le (grand) bonheur de nous « scotcher », mais, par contre, ses petits « kromesquis » feuilletés et glacés « dérideraient » les plus coincées des papilles ! A noter que la cave de nos compères s'étant (bien) étoffée, le Beaune 1er cru – Louis Jadot – 2003, « recommandé » par notre « maître es-cave » affichera une belle personnalité et, surtout, un « brutal » et bénéfique changement eu égard aux multiples Costières de Nîmes ou vins Languedociens dont nous n'aurons pas gardés un souvenir impérissable lors de notre périple en leur région.
Menu découverte 28 €, Mesclun 37 €, et d'automne à 58 €. Ouvert du lundi au samedi de 12h00 à 14h00 et de 19h00 à 22h00.
Restaurant Le Mesclun
215, avenue de la Californie – 06 200 Nice – Tél.: 04 93 83 81 21
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