Sunday, April 11, 2010
Le Cenac - 06 000 Nice
De main de « Maître Restaurateur »…
Quasiment « accolé » au centre commercial de Nice-Etoile, mais avec, cependant, une large terrasse pour profiter de la moindre embellie climatique, ce bistrot très « Parisien » avec cave murale tempérée, banquettes de cuir rouge, style wagon de train, pointeuse début du XXème, et de multiples coins et recoins très intimistes, est dirigé de main de « Maître Restaurateur » (un label phare de la restauration Française qui lui a été tout récemment décerné) par le sieur Alain Layrisse qui préside à sa destinée depuis une décennie.
Ainsi, côté accueil, hygiène, propreté et service n’a-t-il (quasiment) rien à redouter d’autant qu’il est « tenu », de la sorte, à ne travailler essentiellement qu’avec des produits frais (au moins 80 %) de saison. Nous voici donc attablés au fond, à droite, juste à côté de la « précieuse » plaque en cuivre qui atteste de sa « récompense », mais qui, je tiens là à le préciser, n’aura absolument aucune incidence sur notre évaluation. Bien au contraire, oserais-je dire, car cela ne l’engage-t-il pas, à mon humble avis, à encore plus d’obligations !
C’est ce que nous avons finalement décidés de vérifier ! Avec une terrine de foie gras au naturel servie à idéale température, toute en finesse dans sa texture, et on ne peut plus goûteuse, une salade de mâche, pommes de terre émincées, tièdes, copeaux de parmesan et truffe fraîche, il ne pouvait y avoir d’inquiétude majeure. Mais, avec ce qui allait « suivre » on rentrait vraiment dans l’inédit culinaire. Du saucisseau de canard et foie gras, et sa pomme de terre en écrasé à la truffe, il n’y a rien de tel pour interpeller vos papilles même si elles devaient se révéler hyper blasées ! C’est un met généreux, si ce n’est chaleureux ! L’andouillette XXL est en tous points exemplaire et irréprochable, parfumée et savoureuse en bouche, elle l’est indéniablement !
L’entrecôte, la pièce du boucher du jour, est elle aussi XXL, avec ses quelques 400 gr, elle n’a pas « froid aux yeux » et rien ne lui résiste, pas même un solide appétit ! Le gratin dauphinois, quant à lui, n’ rien de prodigieux, même s’il se laisse déguster sans véritable réticence ! Il est vrai que le N° 2 Maucaillou-Bordeaux Médoc de 2004 fait, à son niveau, des merveilles. Rond en bouche, avec ses 13 « petits » degrés, il vous « flatte » le palais sans jamais l’agresser. Mais l’épreuve tant attendue, celle des desserts, devait nous laisser pantois ! Ce n’est pas tant le moelleux au chocolat blanc et à la truffe, assez insolite au demeurant, ni le riz au lait « maison » à la cannelle et crème Anglaise, fort délectable ou encore le croustillant de pommes tatin, au coulant de caramel salé, et chantilly « maison », qui devaient créer le « saisissement » gustatif, certes non ! Le facteur « sidérant » viendra clairement du pain perdu à l’ancienne, « le » dessert de la maison ! Hyper généreux, presque trop oserais-je préciser, d’une onctuosité et d’une délicatesse en bouche manifeste, il vous « emplit » de son arôme vanille jusqu’à vous détourner des évidences terrestres ! Xavier « notre » serveur, n’en reviendra franchement pas de nous voir caler ainsi face à l’adversité d’un dessert si « séduisant » fut-il !
Service jusqu’à 15 h 30 et le soir jusqu’à 22 h 30.
Fermé les dimanches et jours fériés.
Le Cenac
18, rue Biscarra – 06 000 Nice – Tel : 04 93 92 46 93
www.lecenac.fr / lecenac@wanadoo.fr
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