Monacal, vous avez-dit Monacal ?
Après deux nuits passées à l’Avignon Grand hôtel, il était, pour le moins, logique que nous « testions » le Cloître Saint-Louis, autre « navire » Avignonnais battant « pavillon » ****, et fleuron de la « flotte » Hôtels France Patrimoine. Avec ses 80 chambres et suites « lovées » au sein d’un authentique cloître de XVI ème siècle, il était, pour ce qui me concerne, évident que nous allions faire un voyage inoubliable dans le passé ! Or, force est de constater que, dès la cour franchie, on ressent comme un grand vide ! Le « vide » dans l’accueil, à la réception, où tout est « machinalement » orchestré, le « vide » lorsque l’on sort de l’ascenseur, au 3 ème étage (les couloirs ne sont, curieusement, pas climatisés) et que l’on parcourt ce couloir-passerelle métallique, mais cependant moquetté, menant à l’aile contemporaine où nous étions sensés passer la nuit en la chambre 203 ! Déjà, le « principe » des passerelles avec escaliers montant, ou descendant, vers des « chambrées » n’est pas franchement transcendant ! Celui des portes « vitrées » à volet vénitiens métalliques, pas vraiment « intimiste » ! Quant à la chambre, en elle-même, pourtant climatisée, on « friserait » quasiment la syncope ! Le mobilier est design, mais pas du meilleur goût ! Le tout reste assez fonctionnel (comme l’Avignon Grand Hôtel, mais en moins bien) et ce avec beaucoup moins d’espace (et de lumière !). D’ailleurs, j’avoue franchement ne pas avoir pu demeurer une seconde de plus dans cet espace (plus que) confiné et avoir requis une « seconde » option nocturne ! Pour la seconde « option », la chambre 216, dans la partie « ancienne » du lieu, au 2 ème étage, malgré une porte à la jolie couleur rouge-orangé, il vous prend un (relatif) malaise !
En outre, la chambre ne possède pas de (véritable) fenêtre, hormis une (petite) lucarne sur le côté gauche et un mini velux au-dessus du lit ! La prise de vue qui présente cette chambre là sur le site de l’hôtel se révèle très, très « optimisée » ! Ce ne sont pas les quelques marches qui « grimpent » vers une sorte de salon à triple banquette avec fenêtre demi-lune, sans « ouverture », et vue sur les toits, qui vous engagerait à y rester ! Requête passée auprès de la réception, « on » comprend indéniablement que le « choix » n’est ni (très) judicieux ni « conforme » ! Et comme les clients de la 218 ne sont pas encore arrivés, « on » permute ! Fort heureusement, la « nouvelle » mais, malgré tout, troisième chambre se révèlera un poil plus spacieuse, mais surtout plus « respirable » ! C’est là tout ce qui nous décidera finalement à accepter d’autant qu’en ce 1er Août nous n’aurons pas vraiment le choix ! Il est dommageable, et regrettable, que ce cloître-là ait perdu d’une part son âme, mais également sa sérénité !
Par ailleurs, à part un mur de pierre apparente, on ne peut pas dire que la déco fasse dans la grande originalité ! Si l’on a souhaité reproduire une ambiance (relativement) monacale, c’est raté ! Exit donc l’authenticité du lieu, et bienvenue à un pseudo-modernisme d’un goût plus que douteux ! Là encore, le wifi n’est pas de mise et vous serez contraints de descendre dans le hall pour vous adonner à votre « passion » favorite !
Il n’a pas, non plus, été prévu le moindre rideau, ce qui vous laisse supposer que dès que vous sortez de votre douche vous aurez tout intérêt à enfiler le peignoir que la direction de l’hôtel a, fort opportunément, mis à disposition de sa clientèle ! Quoique, dans notre cas, les dits peignoirs avaient été oubliés, et qu’il nous aura fallu les requérir auprès de la réception qui mandera un employé afin de nous les monter prestement. Je passerais (façon de parler) sur l’épisode du 3ème lit, qui aura purement et simplement été occulté et du lit pliant (et quel lit !) que l’on nous apportera pour « compenser » ! Durant la nuit, outre l’inconfort évident et les 30 centimètres (au moins) qu’il lui manquait, il allait « perdre » deux lattes ! Côté poussière et ménage on n’est pas vraiment dans le top ! Je passerais (presque) sous silence la taille de la douche qui pour les 1.90 m et plus nécessitera des contorsions assez inhabituelles voire carnavalesques ! En ce 2 Août, 9 h 30 le petit déjeuner, dans la salle de restaurant, avec buffet, et service « by himself », c'est-à-dire que personne ne vous apportera, ni ne vous servira, quoique ce soit ! Constat donc, très, très mitigé ! Véritablement pas meilleur que dans un Ibis, la déception en sus !
Hôtel Cloître Saint-Louis
20, rue du Portail Boquier – 84 000 Avignon – Tél. : 33 (0)4 90 27 55 55
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