Qu'à cela ne tienne...
Notre venue, en ce 22 Juillet, dans cet hôtel de charme, par certains aspects un peu « théâtral», se fera dans des conditions pour le moins inhabituelles et même, oserais-je dire, inattendues ! C’est dans un tout autre établissement que nous aurions du passer la nuit, mais, le service réservation de ce dernier s’étant copieusement trompé de semaine (sic), nous nous étions trouvés, aux environs de 20 heures, « gros Jean comme devant » ! Un simple petit coup de fil allait nous sortir de l’ « impasse » nocturne vers laquelle nous nous engagions immanquablement en cette période (très) estivale ! A la réception, Anne, qui comprendra vite le problème et, sachant que nous devions venir en leurs « murs » le 26 Juillet, aura l’heureuse initiative de vérifier qu’une annulation s’était produite le soir même. « Qu’à cela ne tienne, nous vous attendons ! » nous lancera-t-elle ! J’étais, il faut bien l’avouer, navré du peu, mais, par ailleurs, (très) soulagé ! Arrivés à destination, l’accueil se révèlera remarquable de gentillesse et l'on n’hésitera pas une seconde à faire patienter des clients pour nous préparer une clé (magnétique) et nous amener au 3ième étage « visiter » notre suite. Mieux, encore, à peine redescendu pour nos bagages, outre d’appeler le bagagiste, sur le champ, elle nous proposera une suite voisine à l’identique de la précédente, mais « inversée », et, de surcroît avec terrasse orientée plein sud.
Un long couloir mène aux chambres et suites dans le plus pur style des grands hôtels d’antan. La porte à ouverture magnétique donne directement dans un (petit) salon couleur jaune paille (eh, oui !), banquette-lit deux places rayée, petites appliques en toile de Jouy et meuble de style Provençal abritant un frigidaire empli à ras-bord , ainsi qu’une machine à café. Le service de chambre sera prestement mandé de manière à faire le « lit » de la banquette ! La salle de bain recèle, outre un miroir « cadré » de faïence or, tout ce que l’on aurait souhaite y découvrir, shampooing, lait hydratant, savonnettes et gel lavant de chez Damana, peignoirs (griffés) et mules emballées, balance pour ne pas omettre de veiller sur sa ligne, séchoir à cheveux et baignoire-jacuzzi, que nous n’omettrons pas de « tester » le soir même. Les toilettes sont séparées et, « aseptisés » comme il se doit. La (grande) chambre prolonge l’effet déco avec une superbe commode Provençale blanc cassé et or, et son guéridon assorti, un LCD (LG) fonctionnant parfaitement, une climatisation murale, un bureau assorti surmonté d’un lampe dorée « monumentale », une literie (très) généreuse et efficace (enfin, une literie soucieuse de votre sommeil !).
Ici, on se sent immédiatement choyé, dorloté, bichonné au-delà même du raisonnable ! Mais, justement, est-ce bien raisonnable ? Le lendemain matin, après une nuit « bousculée » par une climatisation quelque peu « capricieuse », et bruyante, un oreiller « récalcitrant et gonflé à bloc », mais également une camionnette vers 6h du matin dont le conducteur aura bien du mal à s’extraire du parking ! Mis à part ces fâcheux« épisodes », des 8 heures tapante, un immense plateau « tente » avec le « soutien » d’un serveur de passer la porte ! Je l’en « dissuade » tout de suite et prend le relais pour le poser sur le lit ! Ainsi, fruits secs (abricots, pruneaux), petits pots de confitures Saint-Mamet (on leur aurait préféré des artisanales ou maison), jus d’orange (un peu vert), beurres salés en « lingots », panière garnie d’une baguette fraîche au levain, de pains aux raisins, croissants et autres pains au chocolat, se trouvent-ils dégustés non sans un certain plaisir ! A l’heure où j’écris ces quelques lignes, le ciel s’est assombri durant la nuit, il a même versé quelques « larmes » trempant par la même occasion toutes les baskets que j’avais pu déposer sur la terrasse pour les « aérer » ! Il est 9 heures du matin le ciel demeurera obstinément grisâtre.
Petit déjeuner :
Pour les inconditionnels
Le lendemain matin, 9 h 30, petit déjeuner sur la terrasse face à la piscine, mais ce matin là « ça décoiffera », le vent emportant tout sur son passage ! Le chant des cigales se sera fait discret ! Le buffet sera (hyper) généreux, et protégé du vent, mais, par contre, la table ne le sera pas !
Pléthore de confitures artisanales (mais pas maison) aux fraises, à l’ananas-rhum et mangue, aux figues noires, à l’abricot-vanille, à la myrtille, à la mirabelle, mais également le miel de campagne, sans omettre le Nutella pour les inconditionnels, seront de la partie. Ce sera une « douce » farandole ! Le jus d’orange ne fera pas exception, il sera (presque) frais, avec certainement quelques heures d’existence, mais pas cette indiscutable « finesse » du pressé minute ! Le jus de pomme se révèlera excellent ! Le lait (frais), les céréales (flocons d’avoine et corn flakes), les œufs brouillés au bacon, le jambon blanc, le jambon cru voire le saucisson, feront plus qu’acte de présence. Cependant, vous me permettrez de ne pas « adhérer » ! Thés, cafés, chocolats nous tendront les « bras » !
Le Vallon de Valrugues****
Chemin Canto Cigalo-13 210 Saint- Rémy de Provence- Tél. : 04 90 92 04 40
No comments:
Post a Comment