Friday, March 12, 2010

Chez Simon - 06 100 Nice



Compétence et dévotion ou indéfectible prévenance

Un second passage « Chez Simon » ne s’imposait peut-être pas mais, vous en conviendrez, il est de ces endroits où l’on aime, de temps à autres, se « ressourcer », ne serait-ce que le temps d’un repas, et surtout à bonne distance des tracas quotidiens. « Là-haut », c’est tout autre chose, une manière différente d’appréhender la vie … Et puis, il y a Christine, toujours « fidèle au poste », et surtout son indéfectible prévenance. Ce jour là (en plein mois de Février), la terrasse ombragée de glycines s’est faite beaucoup plus « discrète », et c’est au premier étage, vers la salle rustique aux murs de pierres taillées, cheminée, vieille armoire Provençale, poutraisons, vue sur la vallée et le village de Falicon, que nous nous transporterons. La carte (en main) m’amène, dores et déjà, à relever que cet établissement est, à notre connaissance, le seul sur toute la région à pratiquer une « réelle » baisse de la T.V.A, notamment sur quatre entrées, quatre poissons, trois viandes et sur l’ensemble des desserts, et non, comme à l’accoutumée chez nombre de « restaurateurs », sporadiquement à leur seule convenance ! Mais, revenons-en à nos « agapes » ! L’ardoise du jour « suggère » des mets conçus avec des produits du marché sélectionnés avec compétence et « dévotion ». La salade de crabe frais, asperges vertes, mesclun et dès de betterave, fait, certes, dans la simplicité mais non sans une certaine excellence ! Le crabe est succulent, et puis avec un tel « tour de main », il en devient presque « envoûtant ». La terrine de foie gras maison fait (quasiment) dans l’exemplaire avec cependant, une note surprenante, et inattendue, le foie est « allongé » sur une fine tranche de beurre … ce n’est pourtant pas ce que j’aurais envisagé en pareille situation ! Le Vosne Romanée – Georges Noëllat – 2002 fera, quant à lui, dans la rondeur et la « flatterie » ! Les petits farcis Niçois sont déconcertants de finesse. Tomate, oignon doux et courgette font dans la grande délicatesse. Quant à cette daube aux raviolis maisons, suave et rustique, elle « respire » l’authenticité ! La (mini) côte de bœuf (400 gr malgré tout), bleue à cœur, rassurerait les plus « voraces » d’entre vous, et ce n’est pas le gratin dauphinois « à sa façon », onctueux et goûteux, qui me démentira ! La marmite du pêcheur (pourtant servie en assiette), s’« exprime » divinement en bouche avec ce léger arôme de pastis qui « sublime » un peu plus le rouget, la lotte et la noix de Saint-Jacques. Quant à la rouille, elle se révèle très « accomplie » ! Mais, ce qui allait nous « scotcher », c’est le « contraste » saisissant entre les desserts d’« hier », et ceux du jour de notre visite. D’une suavité et d’un raffinement (assez) inattendus, notamment le duo de chocolat noir et blanc, blancs en neige (furtivement doré au chalumeau) et coulant de chocolat blanc, le tiramisu « vaporeux » et aérien, ou le millefeuille framboises à la crème pâtissière (indéniablement) maison qui méritent à eux seuls amplement nos « louanges ». Ils ne « dépareilleraient » certainement pas chez un « congratulé» du Michelin !
Chez Simon
182, Av. de Rimiez – 06 100 Nice – Tel : 04 93 84 40 61
www.restaurant-simon.com

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