Pas sous les meilleurs hospices !
L'idée du 3.14 nous titillait depuis notre arrivé sur la Côte d'Azur et plutôt que de succomber à la facilité et au prestige de son voisin immédiat le Carlton, nous préférerons jouer la carte de l'originalité, de l'inattendu et, pourquoi pas, du saisissant ! Si le service voiturier, et bagagiste, n'aura pas à subir de critiques particulières, le premier « couac » se révélera dès la remise des clés avec une requête d'empreinte CB pour … « couvrir », nous dira-t-on, les consommations (hypothétiques) du mini-bar ! (sic) Quand vous savez que nous nous abstenons systématiquement de ce genre d'aventure parfois « piégeuse », il est évident que la requête nous apparaîtra pour le moins inappropriée, si ce n'est incongrue ! Nous la déclinerons poliment, mais fermement ! L'ascenseur nous mènera à l'étage Océanie, et à la suite 303, une suite qui n'aura pas du tout le charme
escompté ! Une déco très discutable au demeurant dans les tons beiges, moquette très moelleuse, méridienne de velours rasé et nacré (largement tachée), fauteuil demi-lune d'osier ou de chanvre au confort assez spartiate, table d'hôte et ses deux bancs que l'on aurait plutôt envisagée dans un abri de montagne, et rideaux très kitch ressemblant à s'y méprendre à ceux de nos grands-mères ! L'entrée en matière ne se faisait donc pas sous les meilleurs hospices ! Même la télé écran plat qui disfonctionnait incontestablement, n'était pas de « première fraîcheur » ! Le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'un plateau nous aura été déposé avec macarons, jus de fruits et Badoit décapsulée !
Une contradiction totale eu égard à l' « épisode » de la carte bancaire ! La chambre séparée révélera une atmosphère à l'identique avec cette fois-ci des plumes d'autruches (?) sur les rideaux et en bordure de literie. L'idée d'une salle de bains ouverte, et non séparée par quelque baie vitrée, sur l'espace sommeil ne me séduira pas du tout même si l'on y relèvera une cabine de douche bien isolée, un lavabo façon pensionnat et un w.c sans porte de séparation, peu idoine pour s'isoler ! Les quatre grande fenêtres ne préserveront nullement notre intimité, sauf à tirer tous les rideaux, des regards indiscrets. En sens inverse, la vue de l'arrière du Carlton et toute la partie container et livraisons, et de l'immeuble voisin, n'aura rien d'excitante, hormis le léger aperçu sur la mer entre les deux « mastodontes »! Côté entretien, on n'aura pas franchement la sensation d'un suivi très attentif, preuves s'ils en étaient les multiples tâches sur les mûrs ou sur la moquette. Le seul point vraiment positif, que je me plairais à relever ce sera pour un « petit déj' » réellement qualitatif, soigné et généreux ! Panières de viennoiseries fraîches, de baguettes et de petits pains bio « griffés », assiette de fruits frais, jus d'orange pressé à la minute et confitures bio seront au programme, un programme fort judicieusement proposé par un service bien enlevé qui aura, malgré tout, omis de relever la fiche durant la soirée, et à l'heure précisée, 8h10, ne voyant rien venir, nous aura obligé à repasser commande par téléphone ! C'est, véritablement, sans grand regret que nous quitterons, dès le lendemain, une suite, dite de luxe (j'adore !) plus enclin à faire référence à l'écologie, au voyage et semble-t-il, au Feng Shui qu'à l'intérêt qu'elle serait sensée vous porter !
Tarif de la suite de luxe, selon saison, hors congrès et festival du film, de 1.010 à 1.650 € + lit supplémentaire 55 € + « petit déj' » 25 € + garage 30 €.
Hôtel 3.14
5, rue François Einesy – 06 400 Cannes
Tél.: 33 (0)4 92 99 72 00 / Fax.: 33 (0)4 92 99 72 12
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