Saturday, June 19, 2010

Le Festival - 06 400 Cannes


Une autre orientation…

C’est marrant, j’avais l’impression de retrouver ce lieu quasiment comme je l’avais « laissé » il y a bien des années ! Les murs sont toujours « plaqués » de bois verni, l’aquarium trône toujours dans la salle face aux convives, les cloisons de verre sablé demeurent inchangées, sauf que des chaises rayées marron, rouille et blanc, et des tables gris acier, ont fait leur apparition en lieu et place des anciennes, tout comme les vases-tube à orchidées, et un écran plasma branché, en permanence, sur MTV. Du côté des cuisines de Dominique Cellier qui officie là depuis près de trois décennies, on a finalement pris, sous l’impulsion du nouveau et charmant directeur, Vincenzo Testaverde, un ancien « cadre » du Zest à Monaco, comment oserais-je dire, une « autre » orientation ! La salade de tomate et mozzarella s’affiche « chichement » côté tomate, une « erreur » (relativement) impardonnable d’autant plus qu’a contrario la mozzarella di Buffala se révélera excellente, et suave en bouche. Le foie gras de canard mi-cuit, quant à lui, fera montre d’une exceptionnelle authenticité, et d’une délicatesse réellement bluffante ! Et si le « sommelier » (de circonstance) aura la franchise de nous avouer cordialement n’y pas connaître grand-chose en matière œnologique, il n’empêche que l’Aloxe Corton – Domaine Louis Latour – 2006 choisi par nos soins s’avèrera un choix idoine. Côté poisson, le pavé de turbot grillé et ses frites maison (tout du moins, j’ose l’espérer !) fera montre d’une belle prestance et d’une insolence indiscutable. Cuisson parfaite et générosité de mise ! Le loup pour deux tentera bien de lui ravir la prééminence mais, malgré une cuisson quasi idyllique, n’aura pas assez des pommes vapeur, des haricots verts frais et du mini gratin Dauphinois (un peu cheap, soit dit en passant !) pour se l’attribuer. Un manquement à tout discernement concernera, fort malheureusement, la vitrine réfrigérée où séjournent les pâtisseries, et autres crèmes desserts, tournée vers le comptoir, de surcroît ! Pourquoi n’avoir pas prévu plutôt un chariot beaucoup plus ludique à passer entre les tables (l’espace le permettant à l’évidence) ou , au moins, un plateau à présenter au « regard » des convives ? Pourtant l’opéra l’aurait bien mérité lui qui affiche fièrement la maestria du chef pâtissier, tout comme le baba au rhum chantilly maison, le pailleté feuillantine au chocolat, ou le millefeuille à la crème vanille. Un petit reproche concernera, cependant, cette obsession de poser de-ci de-là des pointes de crèmes chantilly, certes, délicieuse mais pas toujours en accord avec le produit.
Plat du jour, formule Business et carte de vins pléthorique.


Le festival
52, La Croisette – 06 400 Cannes – Tel : 04 93 38 04 81
www.lefestival.fr / contact@lefestival.fr

No comments:

Post a Comment

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...