Pas trop inspirée…
Aucun a priori ne nous accompagnait lors de cette visite inopinée en ce resto familial de quartier. D’entrée de jeu, le ton était, si je puis dire, donné ! Personne ne s’occupera de nous, nous déciderons donc de nous attabler au fond de cette alcôve vert-pomme et marron « garnie » de grilles en fer forgé. Les minutes s’écoulant, je me devais d’aller me servir et de ramener menus et ardoise ! Toujours aucune réaction du personnel ! Quinze à vingt minutes plus tard, un serveur se décide enfin à enregistrer notre commande ! Le choix est « lilliputien » et c’est la « mort dans l’âme » que nous opterons pour une pissaladière dont la pâte se révèlera (quasiment) « indestructible » et des petits farcis Niçois indéniablement maison mais pas franchement goûteux ni séduisants ! Les lasagnes Bolognaises seront rapidement « décommandées » par le serveur, n’étant plus disponibles ! Allez allons-y pour une noix de Saint-Jacques au curry, soyons cool ! En fait de Saint-Jacques, on nous servira une Kyrielle de pétoncles (tout du moins cela en avait-il la taille et l’aspect). De curry, il n’y en aura point (ou presque) ! Mais, le « pompon », si je puis dire ce sera pour les pommes de terre surprises ! Et quelle surprise ! Un espèce d’écrasé de patates, mélangé soit avec du roquefort, soit avec du chèvre ! Bonjour le régime, et les « calories », si ce n’est la crise de foie ! La « chef » ne fait pas dans la dentelle ! Cela sent incontestablement l’amateurisme ! Le pavé de saumon, de son côté, grillé à l’unilatérale, s’en sortira un poil mieux que ses prédécesseurs avec une cuisson « honorable » mais toujours accompagné de ces (très) « fâcheuses » pommes de terres ! La pomme de terre mérite d’être cajolée, chère Madame, pas « humiliée » de la sorte ! Exit le steak tartare ! Réservé ! Plus aucun signe de vie ! Passé quelques minutes, j’interpelle une serveuse totalement « submergée » par les évènements qui finalement nous amènera un carpaccio de bœuf (rien à voir avec notre commande) hyper sec (à douter de la provenance du bœuf !), insipide et, pour le moins, affligeant ! Plus d’une heure s’étant écoulée d’un repas pour le moins approximatif, nous aurons toutes les peines du monde à attirer l’attention de la serveuse pour requérir une mousse au chocolat, un tiramisu et un fondant au chocolat. Curieusement, c’est peut-être là que la « chef » s’exprime le mieux avec des desserts, somme toute, assez « respectables »… Mais, bon Dieu, pourquoi faut-il que certains, se croient obligés d’ouvrir un restaurant, dès lors qu’ils eussent été beaucoup mieux inspirés de se contenter d’un salon de thé ou d’un glacier ?
Tempo
16, bis rue Delille – 06 000 Nice – Tel : 04 93 92 38 34
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